6 Décembre 2017

Vous avez dit parabole ?

Pourquoi parle-t-on de vol parabolique ?

La réponse peut tenir en une seule phrase : la situation de micropesanteur ne peut être rencontrée qu’en « chute libre ». Mais cela mérite sans doute explication…

La chute libre est par définition une chute au cours de laquelle seule la gravité s’exerce. Le corps en chute libre n’est alors soumis qu’à son poids. C’est cette situation que l’on éprouve lorsqu’on saute d’une chaise ou que l’on tape dans un ballon, en négligeant les frottements de l’air. C’est aussi la même situation qui permet de rester sur une orbite autour de la Terre.

Afin de recréer cette condition particulière, on doit donc placer l’avion sur une trajectoire similaire, à savoir, une portion d’orbite. Celle-ci mesure environ 3000m de long pour 1500m de hauteur. Sa durée est d'une vingtaine de secondes. A cette échelle, on peut confondre l’arc orbital (qui est une ellipse) avec une parabole. A la fin de la parabole, il est nécessaire de redresser la trajectoire afin de revenir à une configuration de vol plus naturelle. Voilà pourquoi on parle de vol parabolique plutôt que de vol elliptique.

Chute libre

Au sol, la réaction du sol équilibre le poids du ballon. Le coup de pied place le projectile sur une trajectoire parabolique. Le ballon est en chute libre en toute rigueur si l'on néglige le frottement de l'air.

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