Le muscle

Cette atrophie se traduit par des pertes de masse et de force associées, d'une part, à une disparition d'une fraction de protéines musculaires impliquées dans la cohésion structurale, l'élasticité, le processus contractile ou le métabolisme musculaire et, d'autre part, à une transformation d'une partie des protéines restantes.
La transformation de diverses protéines des muscles met en évidence une adaptation génique de l'expression de ces protéines. Il est donc indispensable de s'orienter vers la compréhension de l'origine et des mécanismes sous-tendant ces transformations, sur les voies de la génomique et de la protéomique. Des travaux sont amorcés sur un modèle de rat et doivent être développés pour :
- caractériser des populations de gènes connus ou inconnus,
- déterminer quel type de modifications subissent certaines protéines pouvant, par leurs répercussions fonctionnelles, être des marqueurs précoces de l'atrophie et ouvrir la possibilité de contre-mesures, notamment pharmacologiques.