13 Octobre 2010

Mission STS-86

20ème vol de la navette Atlantis et 7ème mission d’amarrage à la station orbitale MIR

OBJECTIFS

Cette mission a permis par l’intermédiaire du Spacehab, module pressurisé pouvant contenir 61 casiers ou tiroirs d’expériences de monter à bord environ 3 tonnes de fret et de matériel scientifique (notamment un ordinateur destiné au contrôle d’attitude) et de redescendre sur Terre des appareillages expérimentaux et des spécimens. Elle a permis également d’assurer la relève de l’équipage à bord de MIR. Elle s’est inscrite dans un cadre de coopération internationale en vue de préparer la Station Spatiale Internationale.

Ce fut pour le spationaute Jean-Loup Chrétien son premier vol sur la navette, il fut notamment chargé de plusieurs opérations essentielles en particulier il eut la responsabilité du transfert du fret et de prises de vues photos et vidéo lors de l’amarrage d’Atlantis à MIR. Il participa en plus à des opérations de communication avec des étudiants et des journalistes parisiens.

CONTENU SCIENTIFIQUE DE LA MISSION

Lors d’une sortie extra-véhiculaire 2 membres de l'équipage, un Russe et un Américain ont récupéré quatre expériences scientifiques qui avaient été fixées sur le module d'amarrage russe lors de la mission STS-76 en Mars 1996. Ces expérience appelées MEEP pour Mir Environmental Effects Payload, ont récolté pendant un an et demi des informations sur l'environnement spatial de la Station Mir. Ces expériences furent continuées à bord de l’ISS sous le nom de MISSE.

L’équipage a procédé également aux expériences suivantes :

  • CPCG (Commercial Protein Crystal Growth) pour les implications commerciales de la croissance de cristaux de protéines en microgravité,
  • CREAM (Cosmic Radiation Effects and Activation Monitor) et RME (Radiation Monitoring Equipment) pour la mesure et l'impact des radiations cosmiques,
  • CCM-A (Cell Culture Module-A) pour l'étude des conséquences physiologiques de la microgravité en opérant un certain nombre de cultures cellulaires durant la mission,
  • SIMPLEX (Shuttle Ionospheric Modification with Pulsed Local Exhaust) qui observe, par l'intermédiaire de stations radars au sol, les perturbations ionosphériques causées par l'allumage des moteurs d'appoint de l'orbiteur.


Ils ont contribué aussi à la réalisation d’autres expériences appelées RME (Risk Mitigation Experiment) établies pour contribuer à la conception et la maintenance de la future Station Spatiale Internationale en terme d’atténuation des risques (par exemple sonde Doppler pour déterminer le risque de maladie due à la décompression lors de sorties extra-véhiculaires).

Voir aussi